Fonds Rosa et Joseph Therrien

Rosa, fille benjamine de Camille Johnson (Jeanson) et Lida Lanoue, est née le 14 janvier 1897 à Lorette. Elle passe son enfance à aider sa mère dans les travaux domestiques tout en fréquentant l’école. Une fois ses études secondaires terminées, Rosa frequente l’École normale française à Saint-Boniface.

Joseph Adrien, fils benjamin d’Hormidas Therrien et Hedwige Rougeau, est né le 1er avril 1893. Il habite La Broquerie avec ses parents jusqu’en 1911, et déménage à Saint-Charles pour ensuite s’installer à Lorette en 1918.

Le 6 octobre 1932 Joseph épouse Rosa, enseignante à Lorette Ouest.

Après 16 années dans l’enseignement, Rosa quitte cette profession qu’elle aime tant pour se dévouer entièrement à ses enfants, Carmel, Gérard, Gérarda et Maurice, et plus tard, à Léo Beaudoin.

Rosa exerce un grand leadership dans sa communauté et participe à la mise sur pied de nombreuses organisations. Elle est coordinatrice des bénévoles pour la Croix-Rouge durant la Deuxième Guerre mondiale. En 1951, Rosa devient présidente fondatrice de l’association parents-maîtres de Lorette. De 1955 à 1964, elle est présidente des Dames de Sainte-Anne. Elle fonde la Ligue des femmes catholiques de sa paroisse en 1964. Pendant 30 ans, Rosa est chroniqueuse pour La Liberté. Elle tient à informer le public au sujet des activités de sa paroisse. Toute sa vie, Rosa démontre un dévouement inlassable à sa commu-nauté et demeure très active. Elle vit jusqu’au printemps 1989, où elle s’éteint à l’âge de 92 ans.

Joseph est un homme honnête et vaillant. Il a le sens des affaires, un bon jugement et une grande capacité décision-nelle. Le 8 juin 1929, il achète l’ancienne école de Lorette et y installe un petit magasin et une table de billard, avec résidence attenante. Homme très occupé, il se consacre simultanément à la livraison du lait, l’exploitation des terres et l’élevage des vaches laitières. D’humeur égale, patient et respectueux, Joseph est un bon père de famille. Lors de son décès accidentel en avril 1959 à l’âge de 66 ans, le journal La Liberté rapporte : « M. Therrien chérissait les associations paroissiales telle que la coopérative dont il était membre du conseil d’administration; les retraites fermées perdent en lui un vaillant lieutenant. »

La famille aimerait que les bourses de ce fonds aillent envers la foi et la culture, deux domaines que jugeaient très importants Rosa et Joseph Therrien.