Fonds Maurice et Diane (Freynet) Therrien

Maurice, fils de Joseph Therrien et de Rosa Johnson (Jeanson), est né le 15 juin 1939 à Lorette au Manitoba. Diane, fille d’Arthur Freynet et de Julia Laurencelle, est née le 3 janvier 1941 à La Broquerie au Manitoba.

Maurice et Diane ont scellé leur union en la Cathédrale de Saint-Boniface le 15 avril 1961 et ont fondé une famille de cinq filles (Joanne, Lynne, Rachel, Muriel et Brigitte). Ils ont 16 petits-enfants.

Maurice, homme attaché aux valeurs de l’entraide communautaire, a toujours été actif dans la collectivité. En particulier, il a œuvré à Lorette en tant que bénévole dans le cadre des activités de sports et de loisirs. Il a aussi travaillé à la ferme paternelle et comme gérant de la Caisse populaire de Lorette. Diane a agi à titre de sous-gérante de la Caisse populaire de Lorette, et surtout, s’est occupée d’être une mère dévouée à ses enfants. La famille s’est installée à Saint-Boniface en 1969.

Maurice a travaillé dans différents domaines, et notam-ment dans celui du mouvement coopératif. Il a été directeur général de la Caisse populaire de Saint-Boniface et de la Fédération des caisses populaires du Manitoba. De plus, il a été employé au gouvernement à l’échelon municipal, provincial et fédéral. À Ottawa, il a assumé le poste de directeur exécutif du Secrétariat aux coopératives. Par la suite, il a pris sa retraite pour travailler, depuis, à titre de consultant. En tant que bénévole, il a été membre de plusieurs conseils, dont ceux du Collège universitaire de Saint-Boniface, de la Fondation du cœur et de la Fondation des loteries du Manitoba. Il a aussi été président du Conseil canadien de la coopération et est décoré de l’Ordre du mérite coopératif canadien au 2e degré, distinction qu’il a reçue en 1998.

Diane s’est dévouée à plein temps à sa famille. Elle jouait à la fois le rôle de chef cuisinier, chauffeur, infirmière, psychologue, confidente et grande amie, et ce pendant de nombreuses années. Elle a toujours su faire valoir ses talents culinaires et artistiques. Entre autres, elle a trans-mis à ses enfants sa passion pour la lecture, la nature, le chant et sa langue maternelle. Sa plus grande joie est d’être présente dans la vie de ses enfants et de ses petits-enfants.

Maurice et Diane ont toujours cru en la collectivité francophone et continuent d’y être engagés. Le fonds de famille en leur nom atteste de cet engagement et ils aimeraient apporter un soutien aux francophones du Manitoba qui voudraient aider les gens moins bien nantis, surtout ceux qui vivent dans le tiers-monde.