Fonds Louis Bernardin et Maria Chaput

Née à Saint-Adolphe en 1942, Maria Chaput a fait ses études au couvent des Sœurs Grises et au Collège universitaire de Saint-Boniface. Elle s’implique dans la mise en place d’une école française dans son village à Sainte-Anne-des-Chênes, entre 1970 et 1975. En 1985, elle prend la direction du Centre culturel franco-manitobain. En 1991, elle passe à la Société franco-manitobaine puis en 1994, elle devient directrice générale de Francofonds, où elle met sur pied plusieurs fonds communautaires et suscite des levées de fonds très réussies. En 1979, elle publie son premier roman : « L’enfant que j’ai fait ».

Depuis 1987, elle siège au conseil d’administration de plusieurs organismes dont le Conseil de la société d’assurance dépôt des caisses populaires du Manitoba, l’Hôpital Deer Lodge et le comité de planification stratégique de l’Hôpital général Saint-Boniface. En 2001, elle est membre du Bureau des gouverneurs du Collège universitaire de Saint-Boniface, et siège au Comité consultatif de nomination à la magistrature pour le Manitoba ainsi qu’à Entreprises Saint-Boniface.

Cette ferveur dans l’engagement lui a valu plusieurs distinctions : en 1975 le prix du journal La Liberté, la « Médaille de la femme francophone d’action »; en 1989 le prix Réseau – Secteur culturel, et en 1998 le Prix Riel pour ses 33 ans de dévouement.

 

Gabriel et Marcelle Forest - La Liberté numérisée du 22 février 1991

Maria Chaput
Crédit: La Liberté numérisée du 7 décembre 2005

Gabriel et Marcelle Forest - La Liberté numérisée du 22 février 1991

Louis Bernardin
Crédit: La Liberté du 13 novembre 2003

Son époux, Louis-Léo Bernardin est né à Élie dans la municipalité de Cartier le 18 juillet 1934. Après une carrière de télégraphiste, il accepte la double responsabilité de la direction de l’Hôpital Sainte-Anne et de la Villa Youville. Un des bénévoles qui mis sur pied le journal Le Petit Courrier de Sainte-Anne, on le retrouve également bénévole au service d’ambulance à Sainte-Anne, Chevalier de Colomb, dans la construction du musée à Sainte-Anne, à la radio communautaire, à Francofonds comme président du conseil d’administration, à la Fédération des Caisses populaires du Manitoba, à la présidence de la Société historique de Saint-Boniface, à la vice-présidence de la Caisse populaire de La Vérendrye et à la trésorerie et à la présidence de la Fédération des aînés franco-manitobains.

En 1990, il reçoit l’ordre du mérite coopératif du Manitoba, le certificat hommage aux bâtisseurs du Conseil canadien de la coopération en 1996, et la reconnaissance officielle de la Caisse populaire de Sainte-Anne pour ses 12 ans de travail bénévole en 1997.

Fiers de leur histoire et convaincus de leur identité, ils continuent à œuvrer pour le développement harmonieux de la collectivité. Ainsi, ils ont fondé un fonds de famille auprès de Francofonds qui octroie des bourses annuellement. Maria Chaput a choisi les étudiants francophones dans le domaine des arts et Louis Bernardin a opté pour le Patrimoine. En 2000, le Fonds de famille Louis Bernardin et Maria Chaput fut transféré au Fonds communautaire Culture et patrimoine.