Le Foyer Valade a ouvert ses portes en 1976 sous le nom de Foyer Saint-Boniface sur la rue Archibald pour déménager en 1988 et adopter la nouvelle appellation de Foyer Valade. Cette résidence pour personnes ayant des besoins de soins personnels, est une œuvre de charité de la corporation catholique manitobaine de la santé.
Inspirée de la philosophie et de la mission des Sœurs Grises et de l’esprit de Sainte Marguerite d’Youville qui a servi ses frères et sœurs dans le besoin avec compassion, foi et amour, la mission du Foyer Valade est de prodiguer des soins de longue durée aux personnes âgées, malades ou handicapées.
Le nom de Valade que porte cette institution rappelle d’ailleurs le souvenir de Sœur Marie-Louise Valade, une des quatre Sœurs Grises pionnières de Montréal, venues à Saint-Boniface en 1844 pour faire œuvre de charité à la demande de Monseigneur Provencher.
Aujourd’hui, logé dans un bâtiment moderne et fonctionnel et disposant de structures humaines et matérielles très performantes, le Foyer Valade assume la responsabilité d’accompagner ses résidents dans leur vieillissement tout en maintenant leur intérêt pour la vie et en leur créant un environnement qui ressemble à leur « chez-eux ».
C’est donc une institution qui se trouve au centre de la vie de la communauté francophone et qui véhicule le sens des traditions et des valeurs sociales que celle-ci réserve aux générations d’âge d’or. La recherche d’une meilleure qualité de vie des personnes âgées, malades ou handicapées et l’intérêt organisé pour leur bien-être est une noble mission qui est inscrite dans les priorités même des actions communautaires. Ainsi la création d’un fonds institutionnel propre au Foyer Valade, auprès de Francofonds, traduit à juste titre ce penchant naturel à la solidarité sociale à l’égard des personnes âgées et physiquement en perte d’autonomie.
Les dons généreux que suscite ce fonds et son objectif d’aider à l’amélioration des conditions de fonctionnement du foyer et de ses activités est une marque d’estime et de respect que se doivent les jeunes aux plus âgés, les géné-rations actuelles aux générations passées et par delà la contingence du temps, la vitalité d’un sentiment commu-nautaire fait de solidarité et d’engagement.