Né à Saint-Laurent en 1922, Joseph Boucher étudie au juniorat du Collège universitaire de Saint-Boniface et au Collège de Gravelbourg en Saskatchewan. Il obtient un diplôme de médecine à l’Université Laval au Québec. Il s’installe d’abord à Saint-Jean-Baptiste puis à Sainte-Anne-des-Chênes avec son épouse Raymonde (née Landry) et leurs sept enfants. Suite au décès de Raymonde, Joseph épouse Lucienne Gélinas.
Née à Saint-Pierre-Jolys, Lucienne fait carrière dans la Police de Winnipeg et aide beaucoup les jeunes marginaux dans leur réinsertion sociale.
Décédé le 21 août 1994, Joseph laisse derrière lui un héritage d’amour à son épouse Lucienne Gélinas, sa fille Monique et ses six fils, Robert, Michel, Marc, Daniel, Alain et André.
Médecin brillant, Joseph a consacré toute sa vie aux soins des malades. Toujours infatigable, il sait renouveler ses forces dans son dévouement pour sa profession. Médecin de plusieurs familles, il fut aussi leur confident, leur tendre et fidèle ami. Grâce à son initiative, un programme de chirurgie est mis sur pied à l’Hôpital de Sainte-Anne-des-Chênes.
On se rappelle tout aussi bien ses réalisations en qualité de commissaire d’école dans la Division scolaire de la Rivière-Rouge, que ses belles œuvres en tant que syndic de la paroisse, et entraîneur de l’équipe de hockey.
Joseph et Lucienne Boucher
Lucienne Boucher, comme son époux s’est également illustrée par un engagement sans borne dans la vie de la communauté. Son exerce une très grande influence dans les affaires publiques de la collectivité franco-manitobaine ; on la retrouve partout. Elle s’est investie avec passion, entre autres, comme présidente honoraire et membre du conseil d’administration de Francofonds, dans les organisations communautaires de Sainte-Anne, à l’Hôpital de Saint-Boniface, au profit des réfugiés, dans des projets de levée de fonds tels ceux de la Fédération des aînés. Sa participation aux différentes activités de la paroisse de Sainte-Anne est encore très appréciée.
La recherche effrénée du bien-être de la communauté francophone pousse très tôt Joseph à mettre sur pied un fonds de soutien à la collectivité, sous le nom de Joseph et Lucienne Boucher. À son décès, Francofonds hérite de sa police d’assurances au profit du fonds. La Bourse Joseph et Lucienne Boucher est consacrée au profit des étudiantes et des étudiants qui se proposent de suivre une formation en médecine ou para-médecine.