Leur permettre de vivre pleinement en français et leur donner les outils nécessaires pour leur permettre de dispo-ser librement d’eux-mêmes, sont des objectifs que s’est fixée la fédération dans ses statuts et ses règlements.
Depuis 1975, date où a germé l’idée de la création d’un organisme central chargé de l’organisation des activités pour les personnes à la retraite, le chemin parcouru par cette institution des aîné.e.s est jalonné d’extraordinaires défis et de formidables réussites. Partie d’une association fédérative formée de 18 clubs d’âge d’or au départ, la Fédération de l’âge d’or du Manitoba (FADOM) a rapide-ment évolué pour atteindre une remarquable efficacité et un activisme hors pair. Grâce à la vision dynamique de leur rôle dans la communauté, les aîné.e.s ont pu développer des programmes d’action qui ont eu beaucoup de succès. En 1981, par exemple, on les trouve très actifs dans leur participation au Festival du Voyageur en organisant « le Rendez-vous des vieux amis »; un évènement annuel qui souligne leur vitalité et leur place privilégiée dans la société.
Il y a le souper de Noël, le recueil des chants, l’organisation de voyages et d’autres événements non moins importants qui vont contribuer à la vitalité de la Fédération et à la formation d’autres clubs d’âge d’or à travers la province.
Puis en changeant de nom, à cette même année 1981, pour devenir la Fédération des aînés franco-manitobains, cette organisation a pris un nouveau tournant dans sa vie insti-tutionnelle. Mieux structurée et mieux outillée, elle a pu encourager la création de nouveaux partenariats entre les aîné.e.s, les clubs locaux et les diverses instances qui s’inté-ressent aux défis du bel âge et à ses conséquences sociales.
Ainsi, d’année en année, progressivement, la FAFM a réussi, par l’entremise de très importants projets sociaux, de voyages, de rencontres d’informations et d’ateliers, à donner un très fort sens d’identité et un profond sentiment de fierté aux francophones du Manitoba, tous âges confondus. Mais, elle est surtout parvenu à sensibiliser les aîné.e.s à leurs droits et aux services publics qui leur sont disponibles.
Aujourd’hui, dotée d’un plan stratégique de développement et assurée de l’appui financier du Programme Autonomie des aîné.e.s de Santé et Bien-être Canada et de Patrimoine Canada, du soutien politique de la Société franco-manitobaine et de l’engagement de toute la communauté, la FAFM a dépassé le stade d’un mouvement social pour devenir un instrument de développement communautaire et d’encadrement des personnes à la retraite. L’existence d’un Centre de ressources pour les aîné.e.s et de nombreux projets d’information, de formation et de promotion des droits destinés aux aîné.e.s témoignent de la vitalité de l’institution.
De même, la création par la Fédération des aînés franco-manitobains, auprès de Francofonds, d’un fonds commu-nautaire est une entreprise qui traduit à juste titre la maturité et la sagesse de l’action communautaire, chère aux personnes du bel âge, et de leur volonté d’engagement au profit de la collectivité.