Édouard Taillefer, son époux auquel elle s’est liée en secondes noces par les liens sacrés du mariage en 1934 à La Broquerie, est né le 6 décembre 1890. Il fait partie de la lignée généalogique des Taillefer dont l’ancêtre est arrivé au Canada en 1691. De leur union naquirent six enfants : Guy, Paul, Doris, Anne-Marie, Thérèse, et Jean-Marie qui viennent s’ajouter à Gérard et Marguerite Boily issus du premier mariage d’Adélaïde.
Ces enfants, fiers de leurs parents et en guise de reconnais-sance à leur engagement étaient les premiers à avoir créé un fonds de famille à partir de leurs dons et contributions à Francofonds dont le président était à l’époque Jean-Marie Taillefer (1992).
Enracinés par leur appartenance à leur communauté fran-cophone et aux valeurs ancestrales, la famille d’Édouard et d’Adélaïde, parents et enfants, ont toujours démontré un grand attachement pour la langue et la culture française.
Adélaïde, qui en plus de s’occuper religieusement des tra-vaux quotidiens de la maison et du bonheur de la famille, était aussi très impliquée dans les travaux de la ferme. Et tout cela ne l’empêchait guère de participer activement au sein des groupes paroissiaux tels que les Dames de Sainte-Anne, les Filles d’Isabelle, etc.
De son coté, Édouard a commencé très tôt à travailler dans les chantiers. Il adopte le métier de menuisier. C’est lui qui a placé la croix sur le clocher de l’église de La Broquerie et qui est responsable pour la construction de plusieurs maisons aussi bien dans son village que dans les villages avoisinants.
Après son mariage, il achète une terre qu’il a exploité tout en continuant son métier de menuisier. Il devient aussi le propriétaire de la boulangerie du village pendant quelques temps. Toutes ces occupations ne l’ont jamais détourné de son implication communautaire. Édouard fut chevalier de Colomb pendant plus de 60 ans. Il s’était joint au Conseil de La Broquerie dès sa fondation. Il fit plus tard partie du Club de l’amitié.