Né à l’Hôpital général Saint-Boniface le 30 avril 1931, Léo Couture est le fils unique de Thérèse Balez et de Paul Couture dans la lignée des descendants de Guillaume Couture, venu au Canada vers 1637.
Léo fréquente l’École Provencher jusqu’à sa sixième année. C’est auprès d’excellentes institutrices qu’il acquiert le goût des études. Grâce à la générosité financière de ses grands-parents Cusson, il fait son cours classique au Collège de Saint-Boniface où les Jésuites développent chez lui une aptitude pour la recherche académique tout en le branchant sur la devise jésuite «Ad Majorem Dei Gloriam – Pour la plus grande gloire de Dieu. »
Homme actif, il sait pleinement occuper son temps dès ses vacances scolaires de la 6e année jusqu’à son ordination, allant de Jacob and Crowley’s comme fourreur, du recensement pour les élections, de la pâtisserie (chez Eaton), de la construction et de la surveillance d’enfants sur les terrains de jeux.
En 1952, il prend la décision de faire demande auprès de Monseigneur Georges Cabana, alors archevêque-coadjuteur, pour être accepté comme étudiant en théologie. En 1953, à la demande de Monseigneur Maurice Baudoux, il devient étudiant à la faculté de théologie de l’Université Laval où il obtient, en plus de son B.A. de l’Université du Manitoba, un Baccalauréat et une Licence en théologie. Le 3 juin 1956, il est ordonné au presbytérat par Monseigneur Baudoux.
L’abbé Léo Couture
En tant que prêtre au service de l’Église de Saint-Boniface, il accepte toute une gamme de nominations : secrétaire de l’archevêché, vicaire à la Cathédrale, chancelier du diocèse, curé de la paroisse de Saint-Norbert, curé de la paroisse de la Cathédrale, aumônier de la maison provinciale des Sœurs Grises, juge au tribunal matrimonial de son diocèse et depuis quelques années, il œuvre un peu partout dans le diocèse : Saint-Jean-Baptiste, Saint-Pierre-Jolys, Carman, La Broquerie (Woodridge et Saint-Labre) et tient le poste à la paroisse Christ Our Saviour à Steinbach.
Pour répondre à un besoin de la communauté francophone il joue le rôle d’imprésario, faisant venir à Saint-Boniface les vedettes du temps : Bécaud, Aufray, Adamo, Mireille Mathieu et bien d’autres. Il a aussi plusieurs violons d’Ingres : les bandes dessinées, la musique classique, l’opéra et le ballet.
Depuis son ordination, Léo a toujours voulu être présent pour que les autres aient la vie en abondance. Membre fondateur de Francofonds, il tient toujours à cœur cette œuvre importante pour la francophonie.
La bourse d’études en son nom est distribuée à une étudiante ou un étudiant qui œuvre au sein de sa communauté dans le domaine de la Foi.